Notre histoire
Par LHAMO KYAB NOYONTSANG, ancien député du parlement tibétain en exil, écrivain, enseignant, vice-président de l’association Khata Karpo.
(Ce résumé en lien avec la politique du Tibet correspond à ce qui est indiqué dans le préambule de la constitution de l’administration centrale tibétaine en exil.)
Au cours du 2è siècle avant notre ère, le royaume tibétain fut fondé par l’empereur Nyatri, et dura jusqu’au règne de l’empereur Langdarma, dit « imberbe », au 9è siècle.
En plus d’un millénaire, quarante-trois successeurs régnèrent sur un territoire qui s’est progressivement étendu sur l’ensemble du Tibet et ses trois provinces, l’Ü-Tsang, le Kham et l’Amdo,. Si bien que ce qu’on a appelé la dynastie de Purgyel comptait parmi les grandes puissances de l’Asie Centrale : la Chine, les empires des steppes et le Tibet étaient des états de puissance équivalente.
Suite à l’émergence d’une écriture et d’une tradition grammaticale tibétaine propre, la religion, les sciences et la civilisation se sont développées partout, le Tibet devenant la deuxième « noble terre », en référence à l’Inde, première « noble terre », terre native du Bouddha Siddhartha Gautama dont les enseignements sont à l’origine du bouddhisme.
Au cours du 9è siècle, l’empire tibétain fut morcelé et, en l’absence d’un pouvoir capable de le réunifier, chaque région fut soumise à sa propre autorité : aucune organisation politique ne put régner sur l’ensemble du Tibet.
En plus d’un millénaire, quarante-trois successeurs régnèrent sur un territoire qui s’est progressivement étendu sur l’ensemble du Tibet et ses trois provinces, l’Ü-Tsang, le Kham et l’Amdo,. Si bien que ce qu’on a appelé la dynastie de Purgyel comptait parmi les grandes puissances de l’Asie Centrale : la Chine, les empires des steppes et le Tibet étaient des états de puissance équivalente.
Suite à l’émergence d’une écriture et d’une tradition grammaticale tibétaine propre, la religion, les sciences et la civilisation se sont développées partout, le Tibet devenant la deuxième « noble terre », en référence à l’Inde, première « noble terre », terre native du Bouddha Siddhartha Gautama dont les enseignements sont à l’origine du bouddhisme.
Au cours du 9è siècle, l’empire tibétain fut morcelé et, en l’absence d’un pouvoir capable de le réunifier, chaque région fut soumise à sa propre autorité : aucune organisation politique ne put régner sur l’ensemble du Tibet.
Voici la Chronologie réalisée par Katia Buffetrille, anthropologue et tibétologue auteure de L’âge d’or du Tibet: XVIIe et XVIIIe siècles. Les Belles LETTRES, 2019.
Le début de la présence de Tibétains en France peut être daté de1908 lorsque le grand tibétologue Jacques Bacot, de retour de son voyage dans les Marches tibétaines, arrive à Marseille accompagné de son guide et traducteur Adjroub Gompo. Celui-ci narrera sa découverte de la France dans son récit "Voyage du nommé Adjroub Gompo de Patong", qui figurera en annexe du livre de Bacot "Le Tibet révolté". En 1909, Adjroub Gompo repart seul afin de préparer le second voyage de Jacques Bacot au Tibet.